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a) LE PROFIL DE O : LE PRIMORDIAL

Le meilleur, celui qui donne. L'esclave. La fée. Le vassal. O est le plus authentique, le plus fidèle, celui qui a le plus de compassion. Il est perfectionniste, précis, prudent. Il aime les besognes bien faites et a le souci du détail. Il est patient, crédible, ponctuel et tient toujours sa parole. Il a le sens de la façade, façade qui peut, à l'extrême, devenir de l'arrogance. Anti-iconoclaste, il est attaché à ses traditions. Il est réservé et très respectueux de lui-même, des autres et de ses valeurs morales.

Il n'est ni vulgaire, ni grossier. Sa tenue vestimentaire est toujours impeccable. Il est bon et pudique. Accepté partout et par tous, il va vers les autres sans chercher à les dominer car il aime la communication et les conversations. Il a besoin d'être guidé, conseillé : il a peur de mal faire et d'être coupable. Soumis, il doit être entouré et vivre dans une structure protectrice. Il s'épanouit d'autant plus qu'il se trouve intégré dans un système social fermé : administration, milieu familial soudé, groupe professionnel.
Il cherche en priorité l'approbation de l'entourage, ainsi que sa reconnaissance. Sans hésitation, il sait saisir très vite les opportunités qui se présentent à lui, tout en se maîtrisant et en gardant son sang-froid dans les moments dramatiques.

O souffre en silence. Pragmatique, ingénieux et peu intuitif, il manque de largeur d'esprit, mais va au fond des choses. Honnête par principe, il n'aime pas mentir ; s'il le fait, à contrecœur, il ment mal et se fait prendre. De bonne foi, il est d'une totale naïveté. Incorruptible, il refuse toute compromission. O n'avoue jamais un secret et ne trahit pas, même sous la torture.
Il aime parler pour donner, mais, par pudeur, ne se confie pas aux autres. Soumis, respectueux et subordonné à sa hiérarchie, il est scrupuleux et obéit sans discuter. De même, il ne supporte pas l'indiscipline de ses subordonnés car il a un profond sens de l'Autorité. À la longue, il peut finir par se révolter ou se protéger derrière le masque de l'arrogance.

b) LE PROFIL DE A : LE SÉDENTAIRE

Le plus attachant, celui qui garde et protège. L'esclavagiste. Le suzerain, le roi, la reine. Actif et imaginatif, A possède une grande largeur de vue et sait prendre des initiatives. En lui bouillonne le sens du commandement et de l'autorité. Chaleureux, il demeure fidèle à ceux qu'il admire et possessif envers ceux qui l'admirent. Il a besoin d'admirer pour respecter et obéir. Ainsi, même subordonné, il garde son libre arbitre et son esprit critique. Doté d'un sens aigu de sa propre valeur et d'une ambition dévorante, il ne supporte pas la médiocrité. Comme O, il est attaché aux traditions ancestrales et familiales. A est honnête par raison, car il a un besoin viscéral de vivre en groupe et d'être entouré. En effet, cet égocentrique supporte mal la solitude et recherche les amitiés fidèles. Il procède beaucoup par intuition et analogie, ce qui le rend hésitant, précipité et un peu intolérant. A est dominant, mais manque quelque peu de rigueur. Impatient, il se révèle parfois coléreux et explose. À ce moment-là, il peut être insolent ou cassant. A conteste l'Autorité défaillante et recherche le Pouvoir. Alors, il ment par stratégie, même s'il se sent coupable. Bavard et bruyant, il parle trop. A, qui n'est jamais pressé et remet toujours tout à plus tard, néglige également sa santé. Hyperactif et brouillon, il est émotionnellement vulnérable et s'effondre moralement face à une difficulté affective. Il peut être grossier sans être jamais être vulgaire.

c) LE PROFIL DE B : LE NOMADE

Le plus intelligent de tous : celui qui fait rêver. L'envahisseur. Le marchand d'esclaves. La déesse. Le troubadour. L'Empereur. Dieu. Imprévisible, B manie l'ironie avec grand art car c'est le plus subtil et le plus spirituel de tous. Il est très indépendant. Ambivalent et ambigu, il ne s'affirme que par sous-entendus et n'ordonne jamais. Patient, il sait attendre et ne perd à aucun moment son calme, alors qu'il est de nature belliqueuse. Ce manipulateur iconoclaste parvient à masquer ses sentiments pour se rendre insaisissable et glisser des mains. Individualiste, il prône pourtant la tolérance, car il ne supporte pas les contraintes venant de son entourage. La médiation et la séduction sont les armes de cet habile négociateur qui vit essentiellement la nuit. Il peut finir par se comporter comme un parasite, fidèle qu'envers lui-même. Il craint la trahison et l'infidélité. B cherche à atteindre le pouvoir par son charisme et ses intrigues. En fait, sous le sous le masque d'une fragilité apparente, se cache une extrême résistance : B se protège dans l'ambivalence. Diplomate et fin stratège, il endosse souvent les rôles d'intermédiaire et de conciliateur. Cela lui convient à merveille car il ment sans mentir, sourit toujours, n'affirme rien et ne se fâche jamais. En outre, cet être au mental supérieur ne se fait jamais prendre et ne se sent pas redevable. Son esprit, comme celui de l'artiste, est souple et créatif. Rarement vulgaire et grossier, B est agréable à vivre, charmeur et assez préoccupé par le sexe. Optimiste, il paraît extérieurement bien dans sa peau, mais il est en réalité obsédé par la Tentation et la Mort.

d) LE PROFIL DE AB : LE PROPHÈTE

Le plus imprévisible. Celui qui annonce une nouvelle voie et la réconciliation. L'Arbitre. AB n'est bien dans sa peau que dans les époques et les espaces exceptionnels. Dans la vie courante, il souffre et oscille entre les caractéristiques de A et de B : d'une part, difficile à commander et à comprendre, artiste, avide de beauté et inspiré, comme un B ; et d'autre part, rigide, émotif, dominant, impulsif, vulnérable, excessif, autoritaire, comme un A. Alors, quand il hésite, il se protège dans l'indifférence. Tiraillé en lui-même entre les deux comportements opposés et hostiles, il ne devient AB prophète, épanoui, que quand il a enfin trouvé sa voie en se consacrant dans des actions extraordinaires.

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Groupes sanguins des personnages célèbres du 20ème siècle.

Existe-t-il un déterminisme lié à notre groupe sanguin ? Nous le découvrirons en étudiant le destin de quelques personnages célèbres. Les exemples sont troublants de coïncidences et permettent des analogies pratiques applicables à la vie quotidienne, dans l'entourage immédiat ou dans celui plus éloigné de ceux qui nous gouvernent, qui déterminent notre avenir et dont le passé récent a démontré qu'ils n'étaient pas dans la vie privée les personnages qu'ils paraissaient être en public. En effet, le lecteur comprendra, après la lecture de cet ouvrage, pourquoi François Mitterrand s'écrie " Il n'y a pas eu d'homme politique qui ne fut plus haï que moi " , de même quand de Gaulle s'adressant à lui, lui fait remarquer : " vous êtes un homme politique, c'est bien, il en faut.Mais en certaines circonstances, les hommes politiques doivent savoir se hausser au niveau des hommes d'état " . Egalement, lorsque John Fitzgerald Kennedy, incarnant l'aisance, la séduction, la jeunesse, et le renouveau, démarque son époque et trahit son profil psychologique en prononçant sa célèbre phrase : " Ne demandez pas à votre pays ce qu'il peut faire pour vous, mais plutôt ce que vous pouvez faire pour votre pays ".
De même, son rival malheureux, Richard Nixon, trahit son groupe sanguin en se voulant le représentant de la " majorité silencieuse ", anti-communiste viscéral, et en voulant représenter les valeurs les plus traditionnelles de l'Amérique profonde. Tous ces hommes donc, qui ont marqué leur temps, traduisaient involontairement leur mental lié à leur propre groupe sanguin.

Par la loi relative à la protection des personnes à l'égard du traitement des données à caractère personnel - la loi du 2 août 2002 article 14 -, les hommes politiques français ont décrété l'interdiction de divulguer au public le dossier médical d'un individu durant les cent cinquante premières années suivant son décès. Cela concerne particulièrement les personnages publics, historiques ou politiques. Cette interdiction inclut également les groupes sanguins, qui n'évoquent pourtant pas de maladie particulière : à part leur utilité transfusionnelle, ils n'ont pas plus de signification que la taille, le poids, la date de naissance ou la couleur des cheveux et des iris.

Cette décision paraît louable, mais permet en réalité de masquer pour de nombreuses années un des méfaits qui a déjà mis de nombreuses fois la démocratie en danger : celui de cacher aux électeurs la réelle nature psychologique et les maladies des dirigeants qui les ont gouvernés, à bon ou à mauvais escient. Avec une telle loi, il sera désormais impossible de prouver a posteriori que le système démocratique court immanquablement à sa perte lorsque les peuples élisent aveuglément un dictateur potentiel ou un fou qui, une fois au pouvoir, se prendra pour le Roi, Dieu ou le Messie.

Un jour prochain, la divulgation de son propre groupe sanguin pourra totalement relever du secret, car il se révèle au fil du temps comme un marqueur, un révélateur de l'un des quatre comportements de l'Humanité décrits dans la Bible et représentés dès les premiers chapitres de la Genèse, quand Dieu créa Adam, Caïn, Abel et Seth. Souvenons-nous : Adam vivait dans le Jardin d'Éden avec Ève ; après qu'ils en furent chassés, cette dernière enfanta, dans la douleur, Caïn (le premier des agriculteurs), Abel (le premier des pasteurs) et Seth (le premier des religieux).

La difficulté de notre démarche réside dans la généralisation de cette théorie à des personnages célèbres d'un passé récent. Non pas parce que ces derniers intéressent le médecin dans sa pratique quotidienne, mais parce que le lecteur désireux de se comprendre va se référer à eux.

Les exemples historiques sont nombreux. Ils permettent d'expliquer, entre autres, le cynisme d'un Mao Tsé Toung ou la révolte d'un de Gaulle face à l'effondrement de son pays en 1940. Ces attitudes se comprennent plus aisément lorsque l'on connaît le groupe sanguin des intéressés. Bien entendu, celui-ci, qui découle de la génétique, n'explique pas toutes les manifestations de la Vie : cela ne concerne que les plus primitives, les plus instinctuelles, celles des réflexes les plus primitifs liés à la survie. Les autres paramètres sont imputables aux influences extérieures et directement liés à l'environnement de l'individu, à son éducation, au pays et à l'époque dans lesquels il a grandi, à ses astres. Le groupe sanguin peut donc éclairer en partie le comportement des hommes qui ont marqué l'Histoire, comme celui d'Hitler, avec ses délires raciaux, ses erreurs de jugement, son manque de réalisme, son aveuglement face aux réalités de la défaite, ou encore celui de Mussolini faisant preuve de fragilité aux moments décisifs de sa propre défaite, car tous ces symptômes sont répertoriés dans les points faibles de leur groupe. Néanmoins, gardons toujours à l'esprit qu'il n'explique pas tout !

Les comportements de la famille Kennedy, de celui de John (le jeune président assassiné) à celui de sa femme (la Fée Jackie), en passant par ceux de sa mère (l'ambitieuse Rose) et de son père (Joseph, corrompu et mafieux), trouvent également dans les groupes sanguins une troublante explication. Quant aux réactions des différents membres de la famille royale britannique face aux tragédies qui émaillent leur histoire (le drame de Charles avec Diana et son attachement pour Camilla, l'attitude de la Reine), il n'est pas hasardeux d'affirmer qu'elles se verront un jour éclairées à la lumière de l'analyse des groupes sanguins.

Dans une autre sphère, l'extrême intelligence d'un Einstein se trouve-t-elle confirmée par son appartenance au groupe le plus subtil ? Et le groupe sanguin de Sigmund Freud est-il celui à qui s'adresse le mieux la psychanalyse ? Dans le domaine de la peinture, le groupe de Picasso, de Nicolas de Stahl ou du Douanier Rousseau a-t-il un lien avec la manière dont ces peintres célèbres ont exprimé leur art?

Rappelons ici que les groupes sanguins et leurs possibilités transfusionnelles furent découverts par le médecin autrichien Karl Landsteiner en 1903. Il est donc possible de connaître le groupe sanguin des hommes célèbres qui ont vécu ou qui sont morts depuis les années 20. Il sera alors passionnant de révéler ceux de Lénine, de Staline ou de Churchill ou de Bismarck, pour comprendre leur comportement caricatural, comme si leurs cas devaient être un exemple ou un contre-exemple de leur groupe.

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Charles de Gaulle 1890-1970.
Un exemple de Groupe sanguin O.
(groupe sanguin de Charles De Gaulle : O rh-).
Extrait de " 4 groupes sanguins, 4 personnalités " :

" Le 14 mai 1940, après les neuf mois d'immobilisme de la Drôle de Guerre, l'offensive allemande enfonce le front français à Sedan. La route de Paris est ouverte. Le 17 mai, le jour même où le (encore) colonel de Gaulle repousse avec ses chars les panzers allemands à Moncornet, le président du Conseil, Paul Reynaud, rappelle d'urgence à Madrid le maréchal Pétain, ambassadeur extraordinaire auprès du général Franco, son ami qu'il a connu au Maroc dans les années 1920. Reynaud lui propose, en ces instants graves, le poste de vice-président du Conseil : " "N'y allez pas", lui avait dit Franco, "Vous êtes le vainqueur de Verdun, n'associez pas votre nom à la défaite que d'autres ont provoquée". "Je sais cela, général", répondit-il, "mais ma patrie m'appelle et je me dois à elle, peut-être est- ce là le dernier service que je pourrai lui rendre".


" Le 12 juin, le gouvernement ayant quitté Paris, un conseil des ministres se réunit au château de Cangé, au voisinage de Tours. Le général Weygand [qui a succédé au général Gamelin] est entendu; sa conclusion est formelle : militairement, la guerre est perdue ; plus on tardera à solliciter un armistice, plus étendue sera l'occupation allemande. Le Maréchal Pétain qui, depuis le 18 mai, fait partie du ministère, insiste dans le même sens […] Le 13 juin, le conseil décide de demander à l'Allemagne ses conditions d'armistice. […] "

Le 18 juin, la journée se passe à Bordeaux [où le gouvernement s'est replié] à attendre la réponse de l'Allemagne. Les Allemands sont ce jour là à Cherbourg, Rennes, Orléans, Bourges, Dijon et Vesoul. Leurs chars dévalent vers le sud, dépassant souvent les unités françaises en retraite. La Loire a été franchie et la ligne Maginot tournée. Il est à nouveau question du départ du président de la République et d'une partie des ministres pour Alger, mais le Maréchal Pétain déclare qu'il ne quittera en aucun cas le territoire métropolitain. "

La radio de Londres annonce alors que le général de brigade Charles de Gaulle va adresser depuis la Grande-Bretagne une proclamation aux Français. "


Contrairement au maréchal Pétain à qui il ressemble pourtant par son profil métabolique, la façon de penser et le comportement, le général de Gaulle refuse de rendre les armes et de cesser la lutte contre l'envahisseur. Pétain fut son maître et son protecteur au début de sa carrière, et, en ces heures dramatiques, il s'est sacrifié en faisant don de sa personne à la France. Et de Gaulle ne fait pas partie de ceux qui veulent poursuivre la guerre à tout prix dans le sud de la France et dans les colonies d'Outre-Mer, ce qui, avec une armée française anéantie n'ayant plus aucun ressort moral, aurait eu des conséquences catastrophiques pour le pays.

Pour ce spécialiste de l'emploi combiné des chars et de l'aviation fraîchement promu général, les jeux sont malheureusement faits : la partie est perdue ! Inutile de rêver aux chimériques combats à retardement dans le " réduit breton ", en Afrique du Nord ou dans les colonies. La vraie bataille se trouve désormais là où des troupes demeurent intactes, où existe encore une aviation militaire en état de combattre. Ainsi, le 17 juin, le général est le seul homme politique français à s'envoler depuis Bordeaux pour l'Angleterre où un Churchill désespéré l'accueille avec sympathie….. "

" ….Là se manifestent le bon sens et l'esprit pratique, précis et intuitif du Primordial qui refuse la domination du territoire et la mise en esclavage des Français. Plutôt mourir que de se soumettre ! À sa façon, le général de Gaulle va se comporter selon les caractéristiques de sa génétique de survie : un Nomade aurait négocié, transigé, pactisé avec l'ennemi et aurait même pu vendre le pays à l'ennemi ! Un Sédentaire, au risque de tout perdre, de capituler trop tard et dans les pires conditions, se serait entêté à poursuivre aveuglément la lutte. Lui, le Primordial, garde tout son bon sens et son esprit pratique et, pour contrer intelligemment l'envahisseur, choisit la révolte et refuse de se coucher, s'inspirant de son modèle, l'énergique Clemenceau (groupe sanguin censuré). Il va là où il y a encore de vrais hommes politiques et de vrais soldats, où est encore possible le rassemblement des volontaires en vue de la bataille décisive.

" "Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique", écrit de Gaulle, "nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Rien n'est perdu parce que cette guerre est une guerre mondiale. La France a perdu une bataille. Mais la France n'a pas perdu la guerre." " …….

" …. C'est dans les mémoires de son fils, l'amiral Philippe de Gaulle, que l'on cerne au mieux les caractéristiques intimes du Primordial Charles de Gaulle. Très tôt, son père, de tradition monarchiste et lecteur de l'Action Française, lui fait découvrir les œuvres de Maurice Barrès, Henri Bergson et de Charles Peguy . Charles de Gaulle est d'abord un fidèle : fidèle aux valeurs de sa patrie et de sa famille qu'il assimile à une tribu, à un clan; fidèle à sa religion; fidèle à sa caste de petits nobles terriens dont la généalogie remonte jusqu'aux guerres franco-anglaises du Moyen Âge; fidèle à l'armée française à laquelle il est viscéralement dévoué; fidèle à ses amitiés et à ses engagements moraux : " Il avait en effet, comme ses parents et grands-parents, un grand sens de la famille. Il répétait souvent l'un des Dix Commandements : "Tes père et mère honoreras afin de vivre longuement". Et il ajoutait : "C'est dire que lorsque tu sors de la famille et du clan, tu disparais. Elle est donc ton instrument de conservation." "….

1 - CHASTENET Jacques, Winston Churchill et l'Angleterre du XXe siècle, Fayard, 1965.
2 - GAULLE (DE) Philippe : De Gaulle, mon père, Librairie Plon, 2003.
3 - Célèbre quotidien d'avant guerre de la droite monarchiste française.
4 - Ecrivains français d'avant et d'après la guerre de 14-18 qui célébrèrent le culte du sol et de la race.

" ….Un autre Primordial, futur général de l'armée française, aura des réflexes de survie identiques et le même comportement, c'est-à-dire fuir les camps de prisonniers allemands au cours de la Seconde Guerre mondiale et, plus tard, au cours des guerres coloniales, crapahuter dans les rizières d'Indochine, sauter en parachute sur la cuvette de Dien Bien Phu et souffrir dans les djebels d'Algérie : le général Marcel Bigeard (groupe sanguin O)….. " " …..C'est donc un homme d'une trempe d'acier dont la jeunesse et le dynamisme n'autorisent encore aucune compromission ; un homme de conviction dont l'arrogance cache la timidité, qui va rejoindre les combattants de la Grande-Bretagne, désormais seule à s'opposer aux volontés de domination mondiale d'Hitler. En prenant ce chemin, l'obscur général O " à titre provisoire ", trouve, au bon moment et au bon endroit, très opportunément, son destin prophétique !….. "

" …..Quand il arrive en Grande-Bretagne, il constate qu'il est le seul homme politique et militaire de haut rang à avoir choisi cette voie. Cela sera sa chance car il n'aura pas de Sédentaires ou de Nomades pour le chapeauter ! Au contraire, c'est l'affolement et le retour précipité vers la France vaincue qui atteignent le cercle des fonctionnaires français de Londres : l'ambassadeur, les diplomates et militaires français en poste, paniqués, veulent tous être rapatriés. Grâce à Winston Churchill qu'il avait déjà rencontré, le Primordial de Gaulle va alors prononcer à la radio l'acte fondateur de toute une époque de l'histoire contemporaine française : " "Je vais vous donner quelques minutes demain soir à la radio dans le programme de la B.B.C… À tous les Français, la France a perdu une bataille ! Mais la France n'a pas perdu la guerre !…" "

La suite n'appartient plus aux groupes sanguins, mais à l'Histoire.


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Un Dictateur Sédentaire : Adolf Hitler, (Groupe A): la caricature du groupe sanguin A décompensé. Le masque A de l'insolence.

Extraits de " 4 groupes sanguins, 4 personnalités "

…Hermann Rauschning, ancien chef national-socialiste du gouvernement de Dantzig, a recueilli les propos du dictateur du temps où il fut son confident…. "

" ……Dès 1931, il se rend à Berlin, Nuremberg et l'Obersalzberg pour rencontrer Hitler et lui soumettre ses dossiers et de leurs difficultés inhérentes. À chacune de ses visites, il fait la même expérience, décevante et fascinante. Hitler l'écoute à peine, écarte d'un geste les paperasses accumulées sur son bureau et lui coupe la parole : " C'est votre affaire. Je ne m'occupe pas de ces sottises. Débrouillez-vous ! ". Pas d'entretien, ni de débat ; mais un monologue, une conférence, une harangue passionnée pour un seul auditeur. L'homme qu'il trouve chétif, insignifiant et balbutiant, tient dans ses mains le destin de l'Allemagne. Il s'anime, s'excite, s'exalte, exactement comme à la tribune de l'Opéra ou du Congrès de Nuremberg. Son débit se précipite, sa voix siffle et tonne, ses yeux fulgurent; il entre en transe, vaticine, se tord, éjecte des sentences sibyllines, conjure d'étranges visions. L'auditeur pétrifié voit surgir de sa bouche les vapeurs rouges de l'argot viennois, les rêves malsains de la plus sombre Allemagne, les divagations séculaires et secrètes d'un peuple se ruant à la servitude collective. Brusquement, Hitler le médium se réveille : il ricane, plaisante lourdement, pousse son visiteur vers la porte et lui frappe l'épaule d'une main familière et cordiale. L'interlocuteur est renvoyé, troublé, manipulé, magnétisé, servile et content.

Nous avons dans les descriptions du dictateur, fournies par Rauschning dès 1939, l'inventaire des traits hypertrophiés, caricaturaux, du Sédentaire Hitler, au groupe sanguin A. Des milliers d'ouvrages le concernant ont été écrits depuis la fin de la guerre, mais le sujet de cette étude n'est pas d'en faire la synthèse ici. Cependant, au vu des témoignages de Paul Schmidt, son interprète personnel, et d'Albert Speer, son architecte et fils de cœur, il est possible d'entrevoir combien, dans un pays qui n'a pas suffisamment de contre-pouvoirs, désorienté par la défaite militaire, effrayé par la menace marxiste, et qui, avec la chute de sa monarchie, vient de perdre ses élites, il peut être dangereux d'élire de façon démocratique un Sédentaire aux tendances aussi dangereuses.

Schmidt, interprète du Ministère des Affaires Étrangères Allemandes de 1923 à 1945, fut l'un des témoins les plus fidèles du comportement et de la nature profonde des dictateurs du 20e siècle. Autre témoin de cette époque dramatique, Speer, l'architecte d'Hitler, fut un membre de son cercle intime. Leurs souvenirs publiés après la Seconde Guerre mondiale nous offrent un portrait saisissant de ces dirigeants tous arrivés au pouvoir - à part Staline et Franco - grâce aux voies démocratiques…. "

" ….Schmidt voit Hitler de près pour la première fois : " Je fus surpris de constater qu'il n'était que d'une taille moyenne. Sur les photographies et dans les actualités cinématographiques, je l'avais toujours pris pour un "homme grand" et je n'avais jamais assisté aux réunions du Parti, de sorte que c'était la première fois que je le voyais en chair et en os. Les hommes d'État et les vedettes du cinéma sont toujours photographiés par en dessous pour les faire paraître plus grands qu'ils ne sont en réalité. J'avais eu la même surprise à Locarno avec Mussolini, et avec Jeannette Mc Donald, à Londres. En 1939, à Moscou, mes camarades des Affaires Étrangères me dirent l'avoir également éprouvé avec Staline " …. "

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" …En effet, le Führer a tous les défauts que peut avoir le Sédentaire dominant. Dans son cas, on atteint les sommets de la caricature: il est impatient, désordonné; cassant et sans respect pour ses interlocuteurs; approximatif dans ses actes et ses idées, brouillon; sûr de lui et intolérant. Il n'a pas la netteté, le charme, le physique avantageux ni la " gueule " du Primordial; ni la séduction, la patience, la fragilité apparente, la sensibilité et la subtilité du Nomade.

Comme de nombreux Sédentaires, Hitler n'a pas la résistance physique des Primordiaux, ni l'endurance des Nomades. Là encore, il est une caricature des faiblesses médicales du groupe sanguin A : ses troubles digestifs chroniques lui imposent un régime végétarien (il ne tolère pas la viande) et il ne supporte ni le tabac ni les alcools. C'est depuis longtemps un insomniaque : il se couche et se lève tard, car il se sent mieux le soir et la nuit que le matin. À part la marche à pied sur les sentiers des Alpes bavaroises, il n'aime pas l'exercice physique. Tous les témoignages photographiques montrent chez lui un vieillissement précoce, annonciateur de la maladie de Parkinson dont il aurait certainement été atteint ultérieurement. Sa virilité est défaillante, ce qui est le signe d'une insuffisance en testostérone. A la suite de l'effondrement de l'Union Soviétique, l'ouverture au public des archives auraient révélé que les soviétiques auraient récupéré le cadavre de Hitler et de Eva Braun. Cette démarche resta secrète jusqu'en 1991 et a été révélée depuis.. Les autopsies réalisées par les Soviétiques après son suicide auraient d'ailleurs révélé l'absence d'un des deux testicules. … "

" ….Le seul plaisir d'Hitler est d'aller, depuis les sommets des Alpes bavaroises, à l'Obersalzberg, contempler à ses pieds l'Allemagne et l'Europe qu'il veut dominer. Hitler est certes un végétarien aux manières vulgaires, ne jouissant d'aucun plaisir, n'aimant ni la musique ni la poésie, sourd aux mouvements artistiques d'après la première guerre et ne possédant aucune culture littéraire. Autodidacte, il a mal digéré les théories philosophiques du pangermanisme allemand et ne connaît rien à la peinture de son époque, ignore tout des impressionnistes et rejette les expressionnistes allemands. Cependant, chez ce dominant sans sexualité, il existe un grand dérivatif, une seule vraie passion : l'architecture et la sculpture…. "

" …Le Führer, primo-secondaire passif, va chercher à s'évader et à marquer son époque dans une sculpture et une architecture dignes de son régime. Et Arno Breker et Speer sont ses fils spirituels, ceux qui vont l'aider à concrétiser son rêve…. "

" …Speer (1905-1981, groupe sanguin censuré par la loi de 2002) sera le confident et le complice d'Hitler, son porte-parole architectural. Vis-à-vis de son maître Sédentaire, Speer a le comportement d'un Primordial compétent, dévoué, aveuglé et soumis à son Maître. En effet, en authentique dictateur Sédentaire, Hitler a des projets architecturaux grandioses, pharaoniques, des pyramides aryennes pour une nation allemande qui, selon ses plans, règnera plus tard en maître de la Scandinavie à l'Himalaya.

Speer parlant des projets de son maître : " Hitler me déclara : "Nous allons fonder un grand empire. Tous les peuples germaniques en feront partie. Il s'étendra de la Norvège à l'Italie du Nord. Il faut que je mène à bien moi-même cette entreprise. Pourvu que je reste en bonne santé !"

Dans ses projets de conquêtes, l'Allemagne sera le pays le plus puissant du monde : " En 1940, les Jeux Olympiques auront lieu dans un autre pays, à Tokyo. Mais ensuite, ils auront lieu pour toujours en Allemagne, et c'est nous qui déciderons des dimensions du stade olympique."

" Ces constructions gigantesques sont destinées à célébrer pour toujours la puissance allemande et le Reich édifié pour durer mille ans" : " Hitler aimait à expliquer qu'il construisait pour léguer à la postérité le génie de son époque. Car, en fin de compte, seuls les grands monuments rappelaient les grandes époques de l'Histoire. Que restait-il de l'œuvre des empereurs romains ? Quels étaient les vestiges de leur grandeur, sinon les édifices qu'ils avaient fait construire ? "


" … La première pierre de ces projets devait être posée en 1940 et l'ensemble de ces constructions achevé en 1950. Mais, en septembre 1939, les démocraties ne cèdent plus au chantage de l'Allemagne sur la Pologne. Après avoir de multiples fois plié devant Hitler pour l'Anschluss de l'Autriche et l'annexion de provinces tchèques lors de la crise des Sudètes, la Grande-Bretagne et la France finissent par déclarer la guerre à l'Allemagne. Le chantage de ce Sédentaire mégalomane n'a pas marché. La guerre est déclarée et personne ne sait comment elle se terminera…. "

" …Hitler et Speer n'érigeront jamais leur Grand Berlin car leurs ennemis vont les en empêcher. Quand Hitler l'aura compris, sa rage n'aura alors plus de limite : comme un rottweiler accroché à sa proie, il va s'acharner à se venger. Sa haine sera terrible. Ses ennemis, il les connaît très bien, lui, l'enfant métis de l'empire austro-hongrois et du Reich germanique. Ce ne sont pas ces Britanniques qu'il combat tout en se référant à eux. Ces Britishs sont régentés par une monarchie qu'il respecte et qu'il admire en secret. D'ailleurs, après sa victoire militaire sur la France en 1940, il va tout faire pour rétablir la paix avec eux, en leur garantissant l'intégrité de leur empire colonial. Ses vrais ennemis ne sont pas non plus ces Français qui se sont si bien battus en 1914, et qui se sont si vite effondrés en face de ses armées et de ses avions en 1940. Comme Bismarck avant lui, il méprise cette démocratie, dirigée depuis trop longtemps par des républicains pacifistes et veules. Non, ses vrais ennemis de toujours, depuis les temps très anciens des chevaliers teutoniques et des invasions turco-mongoles, ce sont les Nomades !

Tous ces Nomades, descendants de Gengis Khan, de la Diaspora juive et des Tziganes, ces diseurs de bonne aventure, troubadours, théâtreux, musiciens, commerçants et usuriers sont ceux qui envahirent depuis tant de siècles les Empires Centraux. Hitler, avant 1914, les a côtoyés dans les quartiers populaires de Vienne, par le biais des Hongrois - autres nomades sédentarisés - et des Tchèques qu'il méprise et dont il a souvent dû supporter le regard arrogant.

Pour ces Nomades, le Sédentaire n'aura aucune pitié. Tous les moyens vont être employés, les plus anciens comme les plus techniques et modernes. Il va déléguer à certains de ses complices la responsabilité des méthodes usitées (la brutalité physique, la faim, les persécutions, etc.). Quant aux Slaves Primordiaux (Polonais, Serbes, Ukrainiens et Biélorusses), il va leur réserver ce que réserve un Sédentaire dominant à des Primordiaux soumis : la réduction en esclavage, à l'état " d'Untermenschen ", de sous-hommes.


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LE NOMADE QUI SE PRIT POUR DIEU : Mao Zhe Dong

Mao Zhe Dong et François Mitterrand eurent comme point commun le groupe sanguin B. Tous deux, dans des temps et des contextes sociaux politiques différents, se comportèrent, selon l'auteur, comme des Nomades.

Extraits de " 4 groupes sanguins, 4 personnalités "

Mao Tsé Toung (1893-1976)

Considéré par les siens, selon les époques, comme un guide génial et infaillible, ou, plus tard, quand le voile du mystère fut tombé, comme un dictateur cruel et sans pitié, Mao, qui avait retenu le mépris des Hommes qu'affichait Lénine, reprit en plus la tradition chinoise des souverains autoritaires et brutaux.

Son épopée, qui servira de légende et de mythe fondateur du communisme chinois, commence en 1934 au cours de la " Longue Marche ", traversant la Chine du nord vers l'ouest, pour échapper aux troupes nationalistes de Tchang Kaïchek. A ceux qui survécurent, il promit un bol de riz chaque jour. A la fin 1949, il chasse les Nationalistes de Chine, prend le pouvoir et applique son plan : La terre est promise aux paysans. La révolution socialiste est appliquée à la lettre :

Un million et demi de propriétaires terriens sont exécutés comme " ennemis de classe ". L'industrie est nationalisée, la presse muselée, les intellectuels internés. C'est le triomphe de l'idéologie sur le pragmatisme : c'est la chasse à tous les parasites : chasse aux hommes comme ennemis de classe, chasse aux oiseaux comme parasites des récoltes, puis c'est la chasse aux insectes qui pullulent dans le pays après la chasse aux oiseaux. La Chine devient alors le pays de toutes les expériences théoriques du socialisme, de toutes les délations et de toutes les " chasses aux sorcières ".

Puis en 1958, c'est le " Grand Bond en Avant " : la Chine doit atteindre en très peu d 'années le même niveau de production d'acier que la Grande Bretagne. L'implantation de hauts fourneaux artisanaux partout dans le pays est un échec : l'acier est inutilisable. Les hommes qui n'ont cessé de produire de l'acier n'ont pas travaillé la terre : la famine s'installe. Elle va être terrible : plusieurs millions de chinois vont mourir de faim en silence sans que le reste du monde ne s'en doute.

Au contraire, à la même époque, l'expérience chinoise est saluée dans le monde entier par les élites intellectuelles occidentales comme une réussite incomparable, et un modèle à suivre. L'aventurier Mao se justifie face aux pragmatiques qui osent le critiquer : " je fais l'expérience du Socialisme ".

Ecarté du pouvoir au début des années soixante, à cause de ces échecs, il réussit à le reprendre en 1965, mobilisant les masses, animées par ses " Gardes Rouges " qui le considèrent comme un dieu : il lance la " Grande Révolution Culturelle Prolétarienne " armé de son " Petit Livre Rouge ", qui provoqua la guerre civile en Chine et à nouveau la mort de plusieurs millions d'hommes.

Mais jusqu'à sa mort, il restera adulé et redouté par les foules. Après sa mort, sa femme Jiang Qing sera mise en prison et se suicidera, comme une concubine.

" Je dédie ce livre à ma femme Lillian et à tous ceux qui chérissent la liberté. Je voudrais qu'il aide à ne pas oublier les terribles conséquences qu'a eues la dictature de Mao et à comprendre comment des gens de bien et de talent en sont venus à trahir leur conscience et à sacrifier leurs idéaux afin de pouvoir rester en vie. "



" Afin de pouvoir rester en vie ! " Ainsi écrit le médecin personnel de Mao, qui côtoya le dictateur pendant près de vingt-cinq ans. Nul autre dictateur n'a été observé de si près par un homme qui fut, non pas son confident, mais son témoin. À part Fidel Castro, aucun autre dirigeant de l'histoire contemporaine n'a régné aussi longtemps et sur un peuple aussi grand, ni entraîné son pays dans une catastrophe aussi épouvantable. Sa soif du pouvoir, sa peur de la trahison et du poison ont plongé la Chine tout entière dans le chaos. Son dogmatisme idéologique et ses intrigues pour conserver le pouvoir en divisant les hommes ont mis son pays dans un état de révolution permanente, état qui ne pouvait survivre que par la terreur.

Au cours de sa lutte révolutionnaire contre les capitalistes chinois et les Japonais dans les années 1930, Mao, fils de petit propriétaire terrien dans la profonde Chine, perdit plusieurs enfants, un frère et une épouse, tous victimes de la guerre et des révolutions. Faisant passer ses ambitions politiques avant tout et ne connaissant pas la compassion, il était généralement insensible à la souffrance de ceux de son entourage soumis. De plus, il n'hésitait pas à infliger des souffrances aux masses populaires pour atteindre ses objectifs politiques et idéologiques.

En politique, comme dans sa vie personnelle, il rejeta sans scrupules ceux qui avaient cessé de lui être utiles. Mao instaura la terreur comme principe de gouvernement. D'ailleurs, la peur de mourir n'est pas étrangère au comportement servile adopté par ceux qui l'approchèrent : " Souvent le Dr Li trouvait Mao plongé dans un livre d'histoire. Mao adorait les chroniques chinoises mêlant la stratégie à la fourberie. Il était devenu un expert dans l'art d'attendre le bon moment, des feintes et des retraits tactiques, des attaques obliques. Il encourageait les autres à se confier, à avouer leur jeu sur le ton de la confidence, afin de pouvoir ensuite mieux les attaquer. Ses plus proches collaborateurs étaient en général incapables de savoir s'il les approuvait ou s'il s'apprêtait à les frapper. Selon le Dr Li, Mao était un grand acteur. Il était capable de condamner un proche avec une histoire si convaincante que la victime se retirait en bredouillant des remerciements. "

Comme Mitterrand, Mao a une origine provinciale et a souffert de ce mépris qu'ont les bourgeois pour leurs inférieurs, souffrance inspirant les plus grandes haines. De même, c'est un amoureux de la poésie et de l'Histoire. Mais, contrairement à Mitterrand, Mao naît à la campagne : il est le fils de petits paysans libres, dans un contexte bien plus hostile. Autodidacte, il se cultive en dévorant les théories marxistes, mais forge sa personnalité dans la guerre et dans la clandestinité. Son maître à penser n'est pas Machiavel, mais Sun Tsu, un guerrier de l'antiquité chinoise et fin stratège des guerres civiles de l'époque des " Royaumes combattants ". Avant Confucius, Marx et Lénine, ses références sont Sun Tzu et Lao-Tseu.

" L'art suprême du général consiste à briser la résistance de l'ennemi sans combattre. " Sun Tzu

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Mao, un poète guerrier… obsédé par le sexe et par les femmes, et qui impose aux Chinois la continence révolutionnaire. Un polygame, comme tous les Nomades : " Mao passait une bonne partie de son temps au lit ou au bord de sa piscine privée, nu, restant des jours sans s'habiller. Il aimait les plats baignant dans l'huile, se rinçait la bouche avec du thé et couchait avec de jeunes villageoises. Il ne prenait jamais de douche ni de bain, préférant se frotter le corps avec des serviettes chaudes, habitude qui empêcha d'enrayer une épidémie d'infections gynécologiques chez ses compagnes. "

" Il exerçait un contrôle souverain sur les horaires et le calendrier. La cour travaillait au rythme de Mao, nombre de ses activités avaient lieu la nuit après minuit. Il voyageait beaucoup, convoquant des réunions du parti là où il séjournait. Il espérait triompher de la vieillesse et de la mort grâce à des pratiques sexuelles taoïstes. Les femmes lui étaient servies à la carte, comme de la nourriture. Bien que la propagande officielle préconisât des mœurs puritaines, la vie sexuelle de Mao tenait une place centrale à la cour. Les services politiques du parti et de l'armée, gardiens de la moralité de la nation, recrutaient des jeunes femmes d'origine prolétarienne certifiées, et d'un physique agréable, pour danser avec le chef de la nation et devenir ses éventuelles partenaires au lit. Eblouies par cet honneur, certaines des élues présentaient ensuite leurs sœurs. "

Le Nomade du groupe sanguin B vibra d'une profonde haine envers les Primordiaux (" les Bureaucrates ") et les Sédentaires (" les Droitistes "). L'idéologie qui porte le nom de " maoïsme " préconisait l'abnégation et la frugalité, et définissait la valeur d'une personne en termes de vertus politiques. Elle refusait à l'ennemi de classe la condition d'homme : à l'opposant étaient inéluctablement destinées l'élimination physique et la mort.

Mao fut un fin politique qui, à plusieurs reprises, sut s'effacer pour ensuite revenir aux commandes de la Chine après avoir démasqué ses détracteurs, observé les siens et piégé ceux qui voulaient s'emparer du pouvoir. À nouveau au sommet, ses ennemis étaient impitoyablement abattus car Mao ne se sentait ni lié à qui que ce soit, ni engagé vis-à-vis de ses promesses antérieures. Il adopte une stratégie du repli en cas de danger, typique des Nomades qui n'attaquent qu'en force, fuient en cas de faiblesse, frappent à coup sûr et avec cruauté, et inspirent une crainte irraisonnée dissuadant toute trahison.

" En tuer un pour en terroriser mille. " Sun Tzu

Mao disait : " Je laisse toujours mes adversaires attaquer les premiers, ensuite seulement je riposte. J'ai trois règles : premièrement, je suis un adepte du philosophe Lao-Tseu. Moi, le père, je ne prends jamais l'initiative de l'action. Quand je suis attaqué, je bats en retraite, je ne fais rien, je garde le silence. Nous donnons à l'ennemi l'impression qu'il a marqué quelques points. Si nous rétorquions immédiatement, l'ennemi n'oserait pas montrer son vrai visage. Il faut attendre qu'il soit à découvert. Ensuite, nous ripostons, en lui disant ce qu'il a fait. "

Ou encore : " Nous ferons sortir les serpents de leurs trous, ensuite nous frapperons. Ma stratégie consiste à laisser croître les plantes vénéneuses avant de les arracher une à une. Qu'elles deviennent de l'engrais. " Mao est un chef d'État qui, par crainte de la trahison et de l'empoisonnement, sait utiliser à la perfection ses espions.


" Savoir à l'avance permet au souverain avisé, au bon général de frapper, de conquérir et de réaliser des choses hors de portée des hommes ordinaires. Seul l'espionnage permet de savoir à l'avance et rien n'est plus important pour un souverain que la qualité de ses espions. Il revient dix mille fois moins cher de payer grassement les meilleurs espions que d'entretenir chichement une petite armée. " Sun Tzu


Ainsi, en appliquant des principes typiquement chinois vieux de plusieurs millénaires, Mao déconcerte ses ennemis, chinois ou étrangers, habitués aux théories " sédentaires " de Clausewitz : " Mao est un initiateur, le créateur d'une stratégie subtile qui fait alterner effet de surprise, moments de tension et de relâche, où il est passé maître. Les longues périodes de stabilité lui inspirent de la méfiance, et jamais le changement ne s'opère assez vite à son gré; enfin, il a le sens politique et il est doué d'une grande patience : il sait arriver à ses fins par petites étapes. Tchou En Laï aime veiller à l'exécution détaillée d'un plan - ce que déteste Mao - et les problèmes l'enchantent à la mesure de leurs difficultés. Il va droit à l'essentiel, rejette le chimérique, dissimule s'il le faut. C'est quand le mouvement pendulaire de la révolution s'approche de la position d'équilibre qu'il donne le meilleur de lui même. "

À côté de Mao, son fidèle second Tchou En Laï (Zhou Enlai) a joué un rôle considérable. Face à un Nomade au pouvoir, un Primordial ne fait génétiquement pas le poids. Là se manifeste l'extrême intelligence de Zhou qui a compris que son destin était de servir fidèlement son maître, sans jamais chercher à le trahir. C'est ce qui différencie le Premier ministre de Mao de ceux de Mitterrand : ceux-là n'avaient pas pris conscience qu'il était inutile de se mesurer face à un Nomade aux canines limées, (ses conseillers en communication lui firent limer ses canines de carnivore) car on ne peut récolter contre lui que défaite et mépris.

À Mao les visions planétaires, les grandes orientations, la stratégie subtile inspirée de Sun Zu. À Zhou la mise en œuvre, l'application des décisions du Grand Timonier, sans jamais tricher, écrasant impitoyablement, avec le sourire et dans la douceur, les ennemis de la Révolution. Ce fidèle serviteur ne cessa de jongler, pendant toutes ces années de terreur idéologique, entre les " droitistes " sédentaires et les " gauchistes " nomades avec son proverbial sourire connu et célébré dans le monde entier !

" Plus qu'aucun autre dirigeant chinois, Zhou Enlai était resté fidèle à Mao, si fidèle en fait, que Lin Biao avait dit un jour qu'il était un domestique obéissant. Zhou était plus que loyal : il était soumis à tel point que c'en était parfois gênant. J'étais présent, le 10 novembre 1966, en pleine révolution culturelle, lorsqu'il était venu voir Mao pour organiser le septième rassemblement des Gardes Rouges sur la place Tien anmen. Tout en faisant part de son idée à Mao, Zhou sortit un plan, l'étala par terre, et s'agenouilla sur le tapis pour lui montrer l'itinéraire que suivrait le cortège. Debout, une cigarette aux lèvres, Mao regardait Zhou ramper au sol. "

" Je trouvai cette position humiliante pour Zhou, et j'étais très gêné de voir un homme de cette importance, le Premier Ministre de la Chine, se comporter ainsi. Ce spectacle procurait visiblement à Mao un plaisir pervers. C'était dans ses relations avec Zhou qu'apparaissaient le mieux les contradictions de sa personnalité de dictateur. Il exigeait de lui une loyauté absolue, et s'il ne l'avait pas obtenue, il l'aurait immédiatement congédié. Zhou était tellement fidèle et soumis que Mao éprouvait du mépris pour lui. " C'est une attitude qui rappelle étrangement celle de Mitterrand pour son Premier ministre Rocard…

" Il faut bien connaître ses alliés, car un jour, ils peuvent devenir des ennemis. " Sun Tzu

Cependant, avec beaucoup de prudence, Zhou tenta de modérer Mao qui sombrait dans un délire paranoïaque, mû par le souci d'épargner au petit peuple les souffrances liées aux bouleversements sociaux de la Révolution culturelle et à la guerre entre les " droitistes " de Deng Xiao Ping et les " gauchistes " dirigés par Qian Qing, la troisième femme de Mao.

Ainsi, lorsque Zhou mourut en 1975, quelques mois avant le Grand Timonier, le peuple chinois lui rendit un hommage muet : une vague de reconnaissance, de fleurs et de pleurs sur sa tombe, là où il n'y eut qu'un lourd silence réprobateur lors de la mort de Mao.

Avec le recul du temps, une génération après leur mort, comme pour tous les régimes dirigés par des khalifes, que reste-t-il du règne des Nomades au pouvoir ? Dans tous les cas, ils finissent comme des dieux, momies vivantes déifiées, laissant après leur mort le souvenir de divinités idéalisées, généreuses et immaculées.

François Mitterrand comme Mao, furent deux Nomades énigmatiques, séducteurs et polygames. Par leurs promesses politiques non tenues, ne se sachant pas redevables envers quiconque, ils ont fait rêver, chacun à leur manière, le monde, leur peuple et leur époque. Pour accéder au pouvoir, tous les deux ont trahi leur milieu social d'origine, transgressé les interdits de leur temps. Ils ont mené leur vie et leur combat politique de la façon la plus subtile de tous, craignant sans cesse la trahison, prêchant le faux pour connaître le vrai, suscitant l'agression puis se faisant ensuite passer pour la victime, dissimulant sans cesse leurs véritables sentiments. Ne faisant confiance qu'à eux-mêmes, ils ont suscité par leur comportement les plus grandes soumissions, les plus grandes craintes et les plus grandes haines. Mais ils ont su, au delà de leur mort, rester des personnages hors de commun vénérés comme des dieux.

" En politique, il existe des idées justes et des idées fausses. Et ces idées fausses sont souvent présentées comme des idées généreuses." Prince Otto de Bismarck

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LE PROPHETE AB :

John Fitzgerald Kennedy: ( 1917-1963) : le mythe moderne du roi Arthur.
Extrait de" 4 groupes sanguins, 4 personnalités"

L'Amérique des Kennedy… Un Temps qui, malgré les risques de l'époque, évoque a posteriori une période heureuse, prospère et bénie, ainsi qu'une patrie sûre et fière d'elle, optimiste face aux perspectives d'avenir meilleures et généreuses.

C'était avant la débâcle au Viet Nâm, où périrent pour une mauvaise cause tant de jeunes " boys ", et d'où les USA se retireront sans gloire en perdant une partie du prestige acquis lors de leur victoire en 1945 sur les nazis et sur les Japonais. C'était avant l'assassinat de Martin Luther King (le 4 avril 1969) et avant celui de Bob Kennedy, le jeune frère de JFK.

Aujourd'hui, avec le maudit 11 septembre 2001 et l'interminable guerre en Irak qui retourne tout le monde musulman contre eux, les USA se sont peu à peu repliés sur eux-mêmes. Le pays doute de ses valeurs et de l'image qu'il donne au monde. En outre, il n'envoie hors de ses frontières que des soldats, afin d'imposer par la force son modèle démocratique et le message d'espoir qu'il voulait diffuser auparavant par son exemple.

" …Parler de l'Amérique des Kennedy, c'est de suite se figurer cette Première Dame, Jacqueline Kennedy (groupe sanguin O). Elle a marqué son époque et inspiré un style, une élégance, une vague artistique et culturelle qu'il n'y avait jamais eu auparavant à la Maison Blanche et qu'il n'y eut plus jamais après. Le jeudi 22 octobre 1963 témoignerait-il du début de la décadence et de la chute des USA ? Qu'ont laissé comme souvenirs saillants les successeurs de JFK à la Maison Blanche ? Rien qui n'égale le panache de ce mandat de mille jours… grâce à l'association d'une O féerique et d'un AB qui, une fois au pouvoir, a joué au Prophète.

Lyndon Baines Johnson (groupe sanguin A), empêtré dans sa guerre du Viet Nâm, a laissé les USA s'y enliser davantage. Sans charisme, défiant, castrateur, ce dirigeant qui arriva de façon accidentelle au pouvoir suprême n'aura de cesse de se faire élire pour en obtenir enfin la légitimité. Ce roi à la sauce démocrate se comporte comme un Hamlet usurpateur, espionnant son entourage. Manquant de confiance en lui et ayant des doutes sur la justesse de ses choix et de ses décisions, il dominera son entourage avec rudesse, un langage vulgaire et coloré, et des manières outrancières.

Et Richard Milhous Nixon (groupe sanguin A), le successeur de Johnson ? Avec sa mâchoire de carnassier, son regard de renard et son nez sans distinction, Tricky Dickie a passé sa vie à tricher pour accéder au pouvoir, à tous les pouvoirs, pour finalement mal mentir et se faire prendre. Dans la difficulté, il n'a pas su se défendre et a été lâchement abandonné par ceux qui lui étaient redevables d'une partie de leur pouvoir….. "

" …Les USA furent, et resteront longtemps encore, une grande nation, parce que, malgré des présidents médiocres, malades ou incompétents, ils conservent en eux toutes les ressources démocratiques, politiques et économiques pour surmonter leurs difficultés. C'est pour cela que l'on peut affirmer qu'avec le président Kennedy, les USA eurent, en plus, à leur tête un couple charismatique exceptionnel qui marquera à jamais leur Histoire.

JFK exerce en effet dès son adolescence une séduction irrépressible sur le beau sexe. En outre, il possède un puissant charisme auprès de ses camarades, ce qui amène ses parents à présager des espoirs les plus fous. Toutes les femmes qui approchent JFK ont pour lui, quel que soit leur âge, les yeux de Chimène ou ceux de Jocaste. Il a le charme et le sourire de ces enfants bien nés et bien élevés qui représentent, à la manière des cartes postales, la réussite américaine de l'après-guerre. En effet, JFK a tout : la séduction des B alliée au sérieux des A, l'extrême intelligence des premiers à l'ambition des seconds. Son mariage avec la ravissante Jackie - jeune femme (groupe sanguin O) de qui il émane confiance, netteté, classicisme et conformisme -donne d'eux l'image du jeune couple idéal. Cette image, relayée par une campagne électorale menée à la manière d'un stratège des guerres antiques, leur permet de devenir les plus jeunes élus à la présidence des USA…. "

Car c'est le couple, et non JFK seul, qui est ovationné et mandaté par une majorité d'Américains rêvant d'une patrie plus jeune, plus juste, moins corrompue. Ils réclament une nouvelle ère où les bénéfices de la situation économique favorable du pays et de la victoire militaire seront partagés par tous, par les gens du Sud comme par les Yankees, par les noirs comme par les blancs. Ils veulent des USA triomphants, qui soient un modèle pour le monde ; des USA Archange Gabriel capables de terrasser le Dragon matérialiste et marxiste des sinistres démocraties populaires de l'Est. Et tout le clan des Kennedy uni derrière le nouvel élu va s'employer à entretenir ce rêve et ces illusions….

" …. JFK est en fait un drogué qui a besoin de tous ses médicaments pour ne pas (trop) souffrir. Jackie se shoote également dans le but d'oublier, d'entretenir cette façade mensongère et de tenir ce rythme de vie d'enfer. Cette situation est connue des plus hauts dirigeants du pays. Or JFK est un jeune président dont l'élection a provoqué des jalousies et des doutes réels quant à ses compétences en cas de crise grave. La politique qu'il entreprend est ambitieuse, novatrice. De plus, elle comporte des risques réels de confrontation avec l'URSS, ce qui n'est pas sans inquiéter certains vieux caciques. En effet, déjà lors de la rencontre à Vienne de JFK avec son homologue soviétique Nikita Khrouchtchev, les propos qu'a tenus ce dernier après l'entrevue n'étaient pas des plus flatteurs. La proposition de paix que JFK avait faite aux Soviétiques était une idée tellement nouvelle, originale, voire extravagante, aux yeux de tous - Russes comme Étasuniens -, qu'elle n'a remporté aucun succès, par manque de crédibilité. " Un blanc bec ! ", s'est écrié Khrouchtchev à son sujet. D'ailleurs, deux mois plus tard, ce dernier n'hésita pas à ériger le Mur de Berlin…. "

À cause de son comportement caché et de ses diverses addictions, JFK apparaît à certains milieux décisionnels comme un jeune président inexpérimenté et dangereux pour le pays… Pour satisfaire ses besoins sexuels impérieux, JFK n'hésite pas à recevoir n'importe qui à la Maison Blanche, au mépris des règles de sécurité les plus élémentaires. JFK est devenu une menace pour les USA. Le Nomade qui existe en lui, le B de toutes les tentations et de la séduction, a des idées nouvelles et des initiatives sociales généreuses. Sa politique est donc périlleuse pour les milieux conformistes étasuniens (A). Le Nomade contenu dans JFK est devenu un danger mortel pour les Sédentaires américains. Les Conservateurs ont donc décidé de tuer le Réformateur volage. On connaît la suite… Le jeudi 22 novembre 1963, JFK est assassiné. Par ce drame, il entre dans la légende; par son sacrifice et son martyre, JFK, le Héros Prophétique, se rachète de son passé et devient immortel….. "

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